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Guide des droits et des démarches administratives

Congé de mobilité
Fiche pratique

Le congé de mobilité vise à favoriser le retour à un emploi stable de tout salarié d'une entreprise d'au moins 300 salariés concerné ou non par un projet de licenciement économique. Le salarié dispose, pendant son préavis, d'un accompagnement visant à le reclasser sur un nouveau poste. Les conditions d'utilisation de ce congé rémunéré sont essentiellement définies par accord.

Le congé de mobilité est un dispositif permettant au salarié de s'engager dans une démarche de mobilité en lui proposant des mesures d'accompagnement, des actions de formation et des périodes de travail au sein ou hors de l'entreprise.

Attention
le congé de mobilité ne doit pas être confondu avec la mobilité volontaire sécurisée, qui est applicable en-dehors de toute procédure de licenciement économique.

Les conditions varient en fonction de la date de la notification du licenciement (avant ou après le 24 septembre 2017)

Le congé de mobilité peut être proposé par toute entreprise ou groupe d’entreprises ayant conclu un accord collectif relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) :
  • d'au moins 300 salariés ;

  • ou de dimension communautaire comportant au moins un établissement d'au moins 150 salariés en France.

on entend par entreprise de dimension communautaire l'entreprise qui emploie au moins 1 000 salariés dans les États de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen (EEE) et qui comporte au moins un établissement employant au moins 150 salariés dans au moins 2 de ces États. L'accord collectif détermine :
  • la durée du congé de mobilité ;

  • les conditions que doit remplir le salarié pour en bénéficier ;

  • les modalités d'adhésion du salarié à la proposition de l'employeur, comprenant les conditions d'expression de son consentement écrit, et les engagements des parties ;

  • l'organisation des périodes de travail, les conditions auxquelles il est mis fin au congé et les modalités d'accompagnement des actions de formation envisagées ;

  • le niveau de la rémunération versée pendant la période du congé de mobilité ;

  • les conditions d'information des institutions représentatives du personnel ;

  • les indemnités de rupture garanties au salarié, qui ne peuvent être inférieures aux indemnités légales dues en cas de licenciement pour motif économique.

Le congé de mobilité peut être proposé par toute entreprise d'au moins 1 000 salariés :
  • ayant engagé une procédure de licenciement économique,

  • ayant l'obligation de proposer un congé de reclassement,

  • et ayant conclu un accord collectif relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC).

Un congé de mobilité conclu avant le 24 septembre 2017 continue de s'exécuter jusqu'au terme dans les conditions fixées lors de sa conclusion.

Le congé de mobilité est facultatif. L'entreprise n'est pas obligée de le proposer.

Si elle le propose, les démarches relatives à l'adhésion du salarié sont précisées dans l'accord collectif relatif à la GPEC.

Si le salarié accepte la proposition de congé de mobilité, son contrat de travail est rompu d'un commun accord avec son employeur à l'issue du congé. L'employeur n'a plus l'obligation de lui proposer un congé de reclassement.

Si le salarié ne souhaite pas adhérer au congé de mobilité, il a droit au congé de reclassement.

La durée du congé est précisée par l'accord collectif relatif à la GPEC.

L'organisation des périodes de travail et des actions de formation sont précisées dans l'accord collectif relatif à la GPEC.

Les périodes de travail proposées aux salariés peuvent être accomplies au sein ou en dehors de l'entreprise, dans le cadre d'un nouveau CDI ou d'un CDD.

Lorsque le salarié a signé un CDD, le congé de mobilité est suspendu et reprend à l'issue du contrat pour la durée restant à courir.

Pendant le congé de mobilité, le salarié perçoit son salaire habituel.

Cependant, le congé de mobilité peut durer plus longtemps que la période de préavis. Si c'est le cas, la rémunération versée est fixée par l'accord collectif relatif à la GPEC. Elle doit correspondre, au minimum, à 65% de la rémunération brute moyenne des 12 derniers mois, sans être inférieure à 1 273,70 €.

La rémunération versée est exonérée de cotisations sociales au maximum pendant les 9 premiers mois du congé. Elle reste soumise à la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).

Références

Modifié le 03/01/2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
source www.service-public.fr
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